SECURITE : Des réformes engagées pour préserver l’intégrité territoriale

0
1069

Le ministre de la défense et des anciens combattants, représentant le chef du gouvernement a présidé mardi l’ouverture de l’atelier de haut niveau sur la réforme du secteur de sécurité. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique et des députés.

 

Cette session de trois jours vise à élaborer une vision commune et consensuelle entre les parties maliennes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation et surtout de jeter les bases d’un contrat renouveler entre les institutions de sécurités, les autorités démocratiquement élues et les populations.

L’objectif est de partager avec les partenaires nationaux et la communauté internationale l’avant-projet de stratégie nationale, en vue de recueillir les contributions en ce qui concerne essentiellement la Police territoriale-municipale et la nouvelle armée reconstituée et assurer une mobilisation et un plaidoyer pour la mise en œuvre du processus.

Aux dires de Ibrahim Diallo, commissaire à la réforme du secteur de la sécurité « notre pays est engagé, depuis quelques années, sur les instructions du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta dans un processus de réforme du secteur de la sécurité, de même qu’il est résolument engagé dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger ».

Il s’agira ainsi pour les participants venus de plusieurs abords de se consacrer sur les thèmes concernant l’avancée notable dans la mise en œuvre du processus de réforme du secteur de la sécurité en premier et en second lieu de clarifier les deux notions fondamentales qui figurent dans l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger.

Dans cette logique, trois sujets seront au centre des échanges, le premier thème axé sur l’avant-projet de stratégie nationale de réforme du secteur de la sécurité, campe la vision politique, qui a vocation à être nationale, claire et cohérente. Quant au second thème, il portera sur l’article 27 de l’Accord  sur la création d’une police placée sous l’autorité des collectivités territoriales, appelée «  Police territoriale » et  le troisième thème aura la tâche de clarifier la notion de « Forces armées et de sécurité reconstituées » tel que évoquée dans l’article 21 de l’Accord.

« Cette réforme du secteur de la sécurité avec ces deux phases initiales à savoir le processus de mobilisation des armements, de réinstallation et surtout l’intégration a pour ambition d’ancrer le Mali sur le chemin d’une paix pérenne du fait qu’elle permettra de doter le pays d’institutions restructurées, réarmées matériellement et moralement et aussi de reconstituer pour redéployer les forces de défense sécurités en mesure de préserver l’intégrité territoriale du Mali  et d’appuyer la restauration de l’autorité de l’Etat » a indiqué Mohamed Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unis, chef de la Minusma.

A l’en croire, tout cela afin d’assurer la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire par tous les fils du Mali réconciliés sous le même toit.

Convaincu de l’engagement de tous et de chacun et aussi la contribution des experts nationaux et étrangers, Tienan Coulibaly, ministre de la défense et des anciens combattants, s’est dit rassuré que sortirons de ladite session de trois jours des conclusions, qui permettront au Conseil national pour la réforme du secteur de la sécurité de donner des instructions pour leur mise en application.

Le ministre Coulibaly a ainsi profité de l’occasion pour remercier l’ensemble des partenaires, qui accompagne le Mali dans la recherche de solution à cette crise multidimensionnelle qui secoue le pays depuis 2012 en particulier la Minusma, dont l’appui matériel et financier a permis aussi la tenue dudit atelier sur la réforme du secteur de la sécurité en plus de beaucoup d’autres actions en faveur de la paix .

Traoré Aminata

lemalien.com

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here