Dans la clairvoyance de contribuer à une société civile forte, Save the Children a initié un projet financé par la Coopération suédoise dont la mise en œuvre est assurée par l’Association Citoyenneté-Elles. Les animateurs de cette belle initiative ont procédé, le 29 août dernier à Sikoroni au lancement officiel des activités qui vont concerner quelques quartiers de Bamako avant de s’étendre sur d’autres communes.
Il s’agit du projet de renforcement des Organisations de la Société Civile pour la gouvernance des droits de l’enfant/SIDA-CSO.
L’objectif est de contribuer à une société civile forte laquelle soutient la réalisation des droits de l’enfant. Ils étaient nombreux, notabilités, encadreurs d’enfants, hommes, femmes, jeunes et enfants à encombrer le centre d’écoute communautaire de Sikoroni pour apprendre avec les animateurs du projet leurs droits fondamentaux.
A cette liste de présence, s’ajoutent la représentante de la Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali (CAFO), le président du Conseil Local de la Jeunesse, le chef du quartier…
La secrétaire exécutive de l’Association Citoyenneté-Elles, Awa Mah Camara, explique que Citoyenneté-Elles est un cadre d’échange pour la promotion et l’épanouissement des Filles/Femmes et en vue de favoriser l’égalité entre les sexes au Mali. Pour avoir eu la chance de prendre part à beaucoup d’activités de sensibilisation, Awa pense qu’il était judicieux de mettre en place cette Association pour venir en aide aux autres à travers des activités interactives. Selon le chef du projet SIDA-CSO, Checkna S. Sow, l’initiative vise à travailler également sur le renforcement de la Société civile, la participation des enfants, les droits de l’enfant et l’espace civique.
Les démarches pédagogiques entreprises par les animateurs en vue de bien expliquer les thèmes aux participants sont simples. Ils procèdent à la présentation des supports plastiques sur lesquels sont dressés des images qui ont des significations précises. En outre, des sketchs de sensibilisations sont organisés dans le même sillage.
Les participants ont bien apprécié l’initiative. Selon quelques-uns, ces genres d’initiatives doivent être multipliées et encouragées. Les activités se poursuivent dans d’autres communes de Bamako et hors de Bamako.
D.Keita