
Notre système démocratique est cité parmi tant d’autres à travers le monde comme un modèle. Mais aujourd’hui l’un des maux de cette démocratie est la transhumance de plusieurs cadres politiques.
Beaucoup d’hommes politiques n’ont plus de conviction politique. On constate cela généralement chez nos élus de la nation (députés et maires) et certains autres cadres des partis politiques. Ils sont tout à fait animés par la volonté de satisfaire leur propre intérêt à travers la politique. C’est comme une seconde nature chez plusieurs politiciens comme le dit un adage « l’habitude est une seconde nature ». On pourrait alors dire que ce phénomène est alors dû à une absence de conviction politique. La plus part de ces transhumants pensent d’abord à leur intérêt personnel plutôt qu’à l’intérêt collectif. Les menaces d’intérêt sont presque les principales causes, et ce qui fait qu’ils changent de partis politiques comme des habits.
A quelques mois déjà des élections présidentielles, on assiste à cet état de fais. L’exemple frappant est la coalition de l’URD et le parti CAP de Racine Thiam ancien directeur de la communication de la présidence après une vague de démission de certains maires et conseillés communaux de leurs partis vers le Mouvement Mali Kanu (MMK) dans la région de Ségou la semaine dernière. Il faut reconnaitre jusqu’au jour où nous sommes le Mali ne dispose pas encore d’un texte interdisant la transhumance politique
Le champ politique malien n’est tout à fait réglementé.
Les hommes politiques maliens sont ils soucieux du développement de notre chers pays ?
JEROME E DRABO
lemalien.com