DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF : 6 thématiques qui répondent aux problèmes qui minent le Mali.

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DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF (DNI) : GOUVERNANCE – PAIX – SÉCURITÉ – POLITIQUE INSTITUTIONNELLES – ÉCONOMIE ET FINANCE ET JEUNESSE – CULTURE – ÉDUCATION ET SPORT

Tels sont les thématiques sur lesquelles le dialogue porte en plénière depuis le Dimanche 15 décembre 2019, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), après l’ouverture faite par président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA le samedi 14 au palais de la Culture.

C’est un CICB acquis à la présence de tous les maliens venus de tous les coins du Mali à l’exception de l’opposition dans sa quasi majorité se déroule le dialogue national inclusif voulu par les maliens. Les travaux de ce dialogue qui ont commencé le dimanche 15 décembre et que prendront fin le samedi prochain vers 18 heures, sont repartis entre trois (3) commissions qui discutent actuellement sur les six (6) thématiques qui répondront aux problèmes qui minent le Mali.

Proposition, contre proposition, débat fructueux, mais souvent houleux et vive, un sentiment d’amour de chacun pour le Mali.
« Kidal est du Mali ! Kidal est du Mali ! Kidal est du Mali ! On veut un hôpital et une route » scandait hier dans une salle un représentant de Kidal. Un représentant de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) se dit confiant de la tenue de ce dialogue, « il n’y a pas de problème entre la CMA et gouvernement, il faut qu’on se comprenne et discuté entre maliens » a-t-il fait savoir.

Le secrétaire général des surveillants de prison présent à ce dialogue, le Lieutenant Daouda Konaté s’adresse ainsi à leur président de commission « je demande qu’on soumet l’accord de défense entre la France et le Mali au peuple malien pour validation oui ou non ; de revoir le mandat de la MINUSMA, car elle n’est pas là pour remplir nos maquis, mais plutôt sécurisée le peuple malien»,

Quant à Mme Traoré Nana Sissako de la plate-forme des femmes leaders, elle dira tout d’abord que sur l’accord d’Alger, elles ont rencontré tous les ambassadeurs sauf l’ambassade de France d’Algérie qui ont refusé de les accueillir, avant de dire que « nous demandons la relecture de l’accord », imposer un visa entre tous les pays qui l’ont avec le Mali,« j’ai été interdit de descendre dans l’avion au Cameroun parce que j’ai pas le Visa Camerounais » et de montrer le  mécontentement contre la politique de l’Adema PASJ de 1991 à nos jours « l’Adema PASJ doit s’agenouiller devant le peuple malien pour demander pardon », elle conclut en demandant une loi contre les violences basées sur le genre.

Vinabé DENA

Envoyé spécial

Lemalien.ml

 

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