Alors que la Guinée est fortement visée par des sanctions de la Communauté Économique de Développement des États de l’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO ). Des décisions qui sont attendues lors du sommet extraordinaire de l’organisation sous régionale de ce 22 septembre 2022 à New-York, sous la présidence du président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo.
Outre la Guinée, le Mali est également à l’ordre du jour, précisément sur l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali. Mais aussi la conduite de la transition malienne dont la mise en œuvre du chronogramme accuse un retard.
Pour se sauver des mesures de la CEDEAO, le Colonel Mamadi Doumbouya, président de la transition guinéenne est depuis le 21 septembre à Bamako, officiellement pour une visite de travail et d’amitié. Il a également participé aux festivités du 22 septembre aux côtés du Colonel Assimi Goïta.
La Guinée disposant d’un port et le Mali, un partenaire stratégique dans le domaine sécuritaire qui est la Russie, entendent faire front commun face aux décisions de la CEDEAO.
Au moment où Conakry et Bamako se concertent pour une stratégie musculée face aux chefs d’États de la CEDEAO, la gestion des transitions dans les deux pays font de vives critiques au sein de la classe politique. Quel est donc le plan des deux pays ? Pourront-ils résister face l’organisation sous-régionale ?
La 77ème Assemblée Générale des Nations Unies quant à elle, suit son cours avec les discours de plusieurs chefs d’États Africains. Le président de la transition du Burkina Faso, le lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba prend part à cette Assemblée.
Vinabé DENA
lemalien.com