Ras Bath, Mohamed Youssouf Bathily de son vrai nom, à la maison centrale d’arrêt de Bamako et Mme Sidibé Rokia Doumbia ou Madame vie chère encore appelée Rose Poivron à la prison pour femme de Bollé à Banakabougou.
Si Ras Bath est écroué pour « simulation d’infraction », il est reprochée à Rokia Doumbia d’« incitation à la révolte, troubles à l’ordre public, outrage au chef de l’État » pour avoir dénoncée la cherté de la vie et la situation sécuritaire du pays dans une vidéo en direct sur le réseau social « TikTok ». Mohamed Youssouf Bathily est inculpé à la suite de ses propos révélant que l’ancien premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga mort en détention a en effet été « assassiné ». Par qui ? Sans le précisé.
Ces raisons invoquées sont-elles valables pour mettre en prison ces deux personnes qui sont devenus gênant pour un régime militaire à la quête perpétuelle de popularité pour s’éterniser ? Depuis le second coup d’État sous la transition aucune voix discordante n’échappe à cet épée. Et pour ne rien arranger et amplifier l’injustice, un membre du conseil national de transition est récemment sortie dans une vidéo appelant les autorités de la transition a renoncé à la poursuite des activistes qui soutiennent la transition.
À l’origine du placement sous mandat de dépôt de ces deux personnes, une plainte du Collectif pour la Défense des Militaires. Qui sont les membres de ce fameux collectif ? Sont-ils des super hommes ? Un collectif inconnu qui a vu le jour sous la transition et qui se fait remarquer par des plaintes contre toutes personnes ayant des idées contraire à la conduite de la transition, mais aussi à la fermeture des médias.
Les procès de Mohamed Youssouf Bathily et de Madame Rokia Doumbia sont prévus respectivement les 13 et 14 juin 2023 au tribunal de la commune IV.
Vinabé DENA
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